vendredi 18 décembre 2020

mardi 8 décembre 2020

lundi 23 novembre 2020

1937 PANNEAU PEINT par Pierre GENHOLAC pour le "Cabinet de l'Ecrivain" dans le Pavillon de la Côte d'Azur

  A l'Exposition Internationale des Arts et Techniques de PARIS en 1937, Clément GOYENECHE est le lauréat du concours pour l'architecture intérieure et la décoration du Pavillon de la Côte d'Azur. Il invite et fait participer de nombreux artiste, artisans et entreprises des Ales Maritimes. Pierre GENHOLAC réalise plusieurs panneaux peints dont celui ci pour le "CABINET de l'ECRIVAIN".

 

Pierre Albert GENOLHAC (1896-1964) Artiste peintre

 

Issu d'une vieille famille gardoise, Pierre Albert Génolhac a consacré toute sa vie à l'expression artistique. Il a laissé une œuvre considérable partiellement dispersée de son vivant, puis en 1979 dans des ventes publiques

Né en 1896, Génolhac entre en 1917 à l'École Des Beaux Arts de Nice où il fait des études académiques. Il retient le souci de la forme de la composition et du dessin ; mais il développe rapidement son enthousiasme pour la recherche de combinaisons colorées nouvelles et de tracés libérés.

En 1919, il se tourne vers Paris pour rencontrer les peintres qui ont les mêmes préoccupations esthétiques que lui. Il trouve un écho de sa sensibilité en Paul Serusier avec qui il travaille2, et poursuivra, avec Maurice Denis jusqu'en 1923 l'aventure des Nabis.

De retour à Nice, il crée et anime de sa foi un groupe, « L'Effort », où se retrouvent des peintres affranchis de la routine et dotés d'expressions personnelles. Il participe à plusieurs travaux d’architecture intérieure et de décoration sous la direction de Clément GOYENECHE, en particulier pour le Pavillon des Alpes Maritimes de l’Exposition Internationale des Arts et Techniques de PARIS en 1937.


dimanche 22 novembre 2020

COSY CORNER vers 1930 par Clément GOYENECHE

 



Etude de mobiliers : vers 1925 par Clément GOYENECHE

 

MOBILIERS  :   ÉTUDE DE PROJETS    par Clément GOYENECHE     vers 1925

 

 
 
 


1937 - EXPOSITION INTERNATIONALE DES ARTS ET TECHNIQUES

 PROJET DU PAVILLON DE LA COTE D'AZUR 

pour le Centre régional de l'Exposition Internationale de PARIS

DESSIN A LA MINE DE PLOMB SUR CALQUE

par Clément GOYENECHE

 

Architectes  :  LABBE - CROVETTO - AUBOUR - BERTRAND-ARNOUX et BARBIER-BOUVET.     Architecture intérieure, mobilier et décoration et en collaboration avec PAUL LABBE pour la conception architecturale du pavillon : CLÉMENT GOYENECHE . 

Le pavillon faisait partie du Centre régional qui avait été voulue par l’État qui reconnaissait de ce fait « aux régions » une certaine identité individualisée du reste du territoire. Dans un état marqué par le jacobinisme, l’enclave régionale est une petite révolution. Toutes les expositions parisiennes depuis 1878 ont célébré Paris, capitale centralisée d’une République « une est indivisible ». L’affirmation des identités régionales est donc d’une certaine manière antagoniste avec la mythologie des expositions. En effet, le régionalisme est synonyme de traditionalisme et de particularisme quand l’exposition est synonyme de progrès universel.  

Pour Shanny Peer, une historienne américaine, l’exposition de 1937 est révélatrice d’une évolution de la pensée régionaliste qui ne constitue plus « une menace à l’unité nationale et à l’état jacobin »138. Selon elle, « les particularismes régionaux étaient célébrés au contraire comme éléments essentiels de l’identité nationale face à la standardisation croissante de la société moderne.»139 La thèse de Peer est très intéressante. L’ampleur du phénomène régionaliste en 1937 serait donc une affaire d’identité. ( "Construire l’Exposition de 1937. Perception et réception de l’événement au miroir de l’architecture" par Hugo DELARBRE)

 

 ARCHITECTURE INTERIEURE ET MOBILIER DU PAVILLON par Clément GOYENECHE

"la salle à manger"


"l'atelier de l'artiste"


 

lundi 9 novembre 2020

1925 : EXPOSITION INTERNATIONALE DES ARTS DECORATIFS DE PARIS, le Pavillon de Nice et de la Côte d'Azur

ARCHITECTURE INTERIEURE, MOBILIER ET DECORATION DU PAVILLON DE NICE ET DE LA COTE D'AZUR PAR Clément GOYENECHE



SALLE A MANGER DU PAVILLON : FRISE AU SGRAFITO par Clément GOYENECHE

A LA DEMANDE DE Clément GOYENECHE, LES CÉRAMISTES PARTICIPENT PAR LEURS CRÉATIONS aux aménagements décoratifs du PAVILLON de la COTE d'AZUR : par exemple AUBLET, MASSA, LUCE, BOURGEOIS ou AUGE-LARIBE, aux expositions internationales de PARIS en 1925 puis en 1937.



lundi 19 octobre 2020

ART DECO - ART ACTUEL par Clément GOYENECHE en 1925

Clément Goyeneche, président de la Commission de consultation esthétique de Nice pour l’Exposition internationale des Arts décoratifs de PARIS de 1925, en expose les grandes orientations dans un rapport introductif : 

« Le modernisme est une conception qui repose sur le rapport équilibré entre les lois esthétiques permanentes et l’expression particulière correspondant aux besoins communs et à la sensibilité ambiante d’une époque. Ces besoins et cette sensibilité sont en état constant d’évolution. Une forme d’art est belle pour toujours et entre dans le vaste domaine du classicisme dès qu’elle naît directement de la vie exercée à un certain moment et qu’elle satisfait à la fois à la mise en œuvre la plus logique des matières et aux principes directeurs de la pensée humaine. Elle réalise l’unité par l’équilibre des contrastes, l’expression vivante par l’affirmation d’une dominante. (…)  

Constante matérielle : technique propre à chaque matière, la plus directe et la plus simple possible. Appropriation à la fonction : la fonction détermine l’aspect. (…) Constante esthétique : le décor n’est pas toujours nécessaire ; il n’est en situation que pour des raisons de souplesse et de stricte variété. Le plus souvent la structure architecturale se suffit à elle-même. 

Quand il y a décor : correspondance du décor avec la forme structurale, la destination, la fonction, la situation. Accuser et ne jamais dissimuler la structure architecturale. Mettre en évidence la forme des solides géométriques élémentaires (sphère, cylindre…) entrant dans la structure architecturale. Accuser la fonction par la mise en évidence des éléments de nécessité pratique. (…) 

L’art actuel s’appuie sur les principes qui viennent d’être énoncés. Il tend au classicisme pur, qui est une expression essentielle de la vie, qui admet toute la fantaisie poétique, au demeurant fortement attaché au contrôle de la raison. Il répudie toute formule académique. (…) 

L’art actuel recherche la franchise et la fraîcheur dans la forme, l’effet du contraste lumineux, l’harmonie colorée. Il s’attache à ne retenir que les éléments essentiels de l’expression, à généraliser ces éléments jusqu’à l’abstraction. (…) Il considère comme nuisible tout ce qui est inutile. Il rejette tout pastiche des formes d’art révolues, comme ne correspondant plus à la vie actuelle. Il respecte et utilise toute technique traditionnelle et logique. Il satisfait à des besoins nouveaux à l’aide de matériaux nouveaux et de leurs techniques correspondantes, sans entrer dans le moule de formes connues. 

Désireux d’éviter l’art anonyme, il tend à marquer les caractères de vie propre à chaque région et aussi les sensibilités individuelles (situation géographique, climat, habitudes, tempérament).  

En résumé, l’art actuel est fondé sur l’ « utile supérieur » et s’oppose à l’ « art pour l’art »


 Auto-portrait de Clément GOYENECHE, peinture à l'huile à l'age de 25 ans

Le Cabinet de travail de l'écrivain au PAVILLON DE LA COTE D'AZUR à l'Exposition Internationale des Arts et Techniques de PARIS en 1937

 

LE CABINET DE TRAVAIL DE L'ECRIVAIN PAR Clément GOYENECHE


Esquisse avant-projet pour le Cabinet de travail de l'écrivain par Clément GOYENECHE








LE PAVILLON DE LA COTE D'AZUR à l'Exposition Internationale des Arts et Techniques de PARIS en 1937

 Architecture intérieure, mobilier, fresques et décors par Clément GOYENECHE

 


 
 

Le grand salon d'honneur "la Méditerranée" par Clément GOYENECHE