PROJET DU PAVILLON DE LA COTE D'AZUR
pour le Centre régional de l'Exposition Internationale de PARIS
DESSIN A LA MINE DE PLOMB SUR CALQUE
par Clément GOYENECHE
Architectes : LABBE - CROVETTO - AUBOUR - BERTRAND-ARNOUX et BARBIER-BOUVET. Architecture intérieure, mobilier et décoration et en collaboration avec PAUL LABBE pour la conception architecturale du pavillon : CLÉMENT GOYENECHE .
Le pavillon faisait partie du Centre régional qui avait été voulue par l’État qui reconnaissait de ce fait « aux régions » une certaine identité individualisée du reste du territoire. Dans un état marqué par le jacobinisme, l’enclave régionale est une petite révolution. Toutes les expositions parisiennes depuis 1878 ont célébré Paris, capitale centralisée d’une République « une est indivisible ». L’affirmation des identités régionales est donc d’une certaine manière antagoniste avec la mythologie des expositions. En effet, le régionalisme est synonyme de traditionalisme et de particularisme quand l’exposition est synonyme de progrès universel.
Pour Shanny Peer, une historienne américaine, l’exposition de 1937 est révélatrice d’une évolution de la pensée régionaliste qui ne constitue plus « une menace à l’unité nationale et à l’état jacobin »138. Selon elle, « les particularismes régionaux étaient célébrés au contraire comme éléments essentiels de l’identité nationale face à la standardisation croissante de la société moderne.»139 La thèse de Peer est très intéressante. L’ampleur du phénomène régionaliste en 1937 serait donc une affaire d’identité. ( "Construire l’Exposition de 1937. Perception et réception de l’événement au miroir de l’architecture" par Hugo DELARBRE)
ARCHITECTURE INTERIEURE ET MOBILIER DU PAVILLON par Clément GOYENECHE
"la salle à manger"
"l'atelier de l'artiste"
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